[Entretien avec Catalin : partie trois sur trois. Propos recueillis et retranscrits par Benjamin Naintré]
Catalin s’est appuyé sur ses contacts au sein de l’association Rakreben (pris au cours de la période passée dans le premier bidonville, et poursuivi sur le terrain « Diderot » où l’association, à travers son projet Ćhaen, venait une fois par semaine pour proposer des activités aux enfants) pour suivre la voie alternative d’une formation dans le travail social et le plaidoyer contre l’anti-tsiganisme et les discriminations. Après un investissement bénévole au sein de cette association, Catalin a été recruté comme service civique, première étape vers un contrat de travail.
En octobre
2020, Catalin a commencé son contrat en CDD [contrat à durée déterminée] en tant que médiateur pour l’association Rakreben. Il travaille 35 heures par semaine. Il vit déjà depuis plusieurs mois dans un logement social avec ses deux parents, ainsi que sa conjointe qui, de son côté, après l’obtention d’un bac Pro [baccalauréat professionnel] en gestion-administration ainsi qu’un service civique de six mois dans la même association que Catalin, a repris ses études pour passer son BTS [brevet de technicien supérieur].
Quand il regarde son parcours et les diverses expériences vécues en lien avec son insertion dans le marché du travail, Catalin distingue deux écoles.