Sols artificiels, sursols, dalles. Étude historique comparative des exemples de New-York, Montréal et Boston - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Rapport Année : 2005

Artificial floors, subfloors, slabs. Comparative historical study of New York, Montreal and Boston

Sols artificiels, sursols, dalles. Étude historique comparative des exemples de New-York, Montréal et Boston

Résumé

Today, as in the past, in any growing metropolis - whose territory is not, a priori, infinitely expandable - the question arises of "vertical" urban development, exploiting the potential of each plot from the subsoil to the sky. The slab, like the tower, is one of the many ways of making the same land area profitable. In France, there are many examples of such negative perceptions in large housing estates and in Paris, where slabs dominate and isolate themselves from their urban context. This raises the question of the conditions for the success of artificial floors that function in osmosis with the surrounding city. Are there any examples of slab operations that are satisfactory in terms of their legibility, appearance, use and relationship to the rest of the city? What is the ownership status of these spaces?What were - or are - the technical and financial conditions for their implementation, and under what conditions was - or is - the profitability of land creation guaranteed?Who were - or are - the players involved in these operations (project owners and contractors, local authorities, private sector, etc.)? Finally, can these examples enable us to measure the system's capacity to renew itself through densification and substitution? Three American examples provide food for thought: 1° New York: the Grand Central Terminal slab; 2° Montreal: the business center and the underground city; 3° Boston: the project to bury the skyway. A cross-analysis of these three metropolises shows how the issue of vertical urban planning has been tackled in the past - and how it is being tackled today in North America - using the principles of towers and slabs to meet both the high demand for land and the growing need to serve city centers. Could we learn a few lessons from this in Paris? Translated with DeepL.com (free version)
Aujourd’hui comme hier, dans toute métropole en croissance — dont le territoire n’est pas à priori extensible à l’infini — se pose la question d’un développement urbain « à la verticale », exploitant le potentiel de chaque parcelle du tréfonds jusqu’au ciel. Parmi les dispositifs permettant de rentabiliser de la sorte la même emprise foncière, il y a la dalle qui, comme la tour, a bien souvent mauvaise presse. En France, les exemples perçus négativement sont nombreux dans les grands ensembles et à Paris quand les sursols dominent et s’isolent de leur contexte urbain. La question posée est donc celle des conditions de réussite des sols artificiels, fonctionnant en osmose avec la ville ambiante. Existe-t-il des exemples d’opérations de dalle satisfaisantes du point de vue de leur lisibilité, de leur aspect, de leur usage et de leur relation au reste de la cité auxquelles on puisse se référer ? Dans ces réalisations, quel est le statut de propriété des espaces ? Quels ont été – ou quels sont – les conditions techniques et financières de leur mise en œuvre, et à quelles conditions la rentabilité d’une création de foncier a-t-elle été – ou est-elle – assurée ? Quels ont été – ou sont – les acteurs de ces opérations (maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, collectivité, privé, etc.) ? Enfin, ces exemples peuvent-ils nous permettre de mesurer la capacité du système à se renouveler par densification et substitution ? Trois exemples américains permettent de nourrir ce questionnement : 1° New York : La dalle de Grand Central terminal ; 2° Montréal : Le centre d’affaire et la ville souterraine ; 3° Boston : Le projet d’enterrement de l’autoroute aérienne. L’analyse croisée de ces trois métropoles montre comment a été abordée par le passé – et comment se pose aujourd’hui en Amérique du Nord – la question d’un urbanisme vertical, faisant appel à des principes de tours et de dalles afin de faire face à la fois à la forte demande foncière et aux besoins croissants de desserte des centres. Pourrions-nous, à Paris, en tirer quelques enseignements ?
Fichier principal
Vignette du fichier
SolsArtificielsSursolsDalles2005.pdf (19.21 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : Domaine public

Dates et versions

hal-04479700 , version 1 (28-02-2024)

Licence

Domaine public

Identifiants

  • HAL Id : hal-04479700 , version 1

Citer

Jean Castex, Catherine Blain, Virginie Picon-Lefebvre. Sols artificiels, sursols, dalles. Étude historique comparative des exemples de New-York, Montréal et Boston. Ecole nationale supérieure d'architecture de Versailles; Laboratoire de recherche Ladrhaus. 2005, 138 p. ⟨hal-04479700⟩
17 Consultations
1 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More