Nouvelles énergies, nouveaux réseaux, nouvelles formes spatiales, nouveaux paysages urbains ? La smart grid et réseaux de déchets/hydrauliques à l’épreuve dans le quartier durable 22@ de Barcelone. - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2012

New energies, new networks, new spatial forms, new urban landscapes? The smart grid and waste/water networks put to the test in the sustainable 22@ district of Barcelona.

Nouvelles énergies, nouveaux réseaux, nouvelles formes spatiales, nouveaux paysages urbains ? La smart grid et réseaux de déchets/hydrauliques à l’épreuve dans le quartier durable 22@ de Barcelone.

Résumé

The smart grid is a name for an intelligent electricity distribution network using computer technologies and infrastructure for the redistribution, regulation and production of energy on a local scale so as to optimize production and distribution to allow better relationship between supply and demand, producers/consumers of electricity. The objective is to offer sustainable neighborhoods new contributions in IT technologies leading to energy savings, security of the network and reduction of costs. This sustainable initiative meets the demands of municipalities wanting to invest in networks that comply with the requirements of international treaties allowing the reduction of greenhouse gas emissions to combat climate change. However, these new intelligent energy networks are increasingly superimposed or planned on waste management, fiber communication and city water treatment networks. All of this new urban architecture, which is mostly underground, orders and designs a new urban landscape beyond the horizon while shaping new contemporary public spaces. This is the subject of our research and presentation of new results through a study site, Barcelona and its sustainable district 22@. What are the effects of these networking techniques on the urban landscape of a Mediterranean city? Our analysis focuses on the consequences of underground urban planning on the appearance of the so-called increasingly sustainable street, on the liberation or confiscation of public spaces through the intrusion of new energy relays or network management and finally the capacity to play between minerality and plants to hide, reveal or bury its networks. We have as a source for this study a documentary corpus in the Anglo-Saxon and Germanic languages, including in particular the work of the Siemens group, in situ research and photographic reports of Barcelona's heavy infrastructures to create new spatial forms. We couple this academic research with interviews with technicians and drawings of so-called intelligent streets and neighborhoods bringing out new perspectives, focal points and meetings demonstrating the achievement of a new urbanity in construction, management and so-called efficient operation. The consequences are numerous on an urban planning level: usefulness in saving space on the roads, on the better readability of the urban landscape (e.g. buried trash), long-term operating quality/price ratio for the creation of a sustainable neighborhood experimental in more than one way and above all a driving force behind a new ecological approach to the city and its performance imperatives. However, risks of competition between networks and poor upstream planning can occur, such as for waste collection or urban marketing through the installation of wind turbines on the roofs of skyscrapers. A sustainable urban landscape is built step by step and with reflexivity and constant evaluation, further proof of a sustainable technique addressing ongoing criticism.
La smart grid est une dénomination d'un réseau de distribution d'électricité intelligent utilisant des technologies informatiques et des infrastructures de redistribution, régulation et production d’énergie à l’échelle locale de manière à optimiser la production et la distribution pour permettre une meilleure relation entre l'offre et la demande, producteurs/consommateurs d'électricité. L'objectif est de proposer à des quartiers durables de nouveaux apports en technologies informatiques aboutissant à économiser l'énergie, sécuriser le réseau et réduire les coûts. Cette initiative durable rentre dans les demandes des municipalités voulant investir dans des réseaux conformes aux exigences de traités internationaux permettant la diminution des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le dérèglement climatique. Or, à ces nouveaux réseaux d’énergie intelligents se superposent ou se planifient de plus en plus à des réseaux de gestion des déchets, de communication par la fibre et de traitement des eaux de la ville. L’ensemble de cette nouvelle architecture urbaine qui pour la plupart du temps se trouve sous terre, ordonne et dessine un nouveau paysage urbain par delà l’horizon tout en façonnant de nouveaux espaces publics contemporains. C’est l’objet de notre recherche et présentation de nouveaux résultats par l’intermédiaire d’un terrain d’étude, Barcelone et de son quartier durable 22@. Quels sont les effets de ces techniques de mise en réseau sur le paysage urbain d’une citée méditerranéenne ? Notre analyse porte sur les conséquences d’un urbanisme souterrain sur la physionomie de la rue dite de plus en plus durable, sur la libération ou confiscation d’espaces publics par l’intrusion de nouveaux relais énergétiques ou de gestion des réseaux et enfin la capacité à jouer entre minéralité et végétal pour cacher, révéler ou enfouir ses réseaux. Nous avons comme source pour cette étude un corpus documentaire de langue anglo-saxonne et germanique dont notamment les travaux du groupe Siemens, une recherche in situ et reportages photographiques des infrastructures lourdes barcelonaises pour arriver à confectionner de nouvelles formes spatiales. On couple ces recherches académiques à des interviews de techniciens et dessins de rues et quartiers dits intelligents faisant ressortir de nouvelles perspectives, points focaux et de rencontres démontrant la réalisation d’une nouvelle urbanité dans la construction, gestion et exploitation dite efficace. Les conséquences sont nombreuses au plan urbanistique : utilité dans les gains de place sur la voirie, sur la meilleure lisibilité du paysage urbain (exemple poubelle enterrée), rapport qualité/prix d’exploitation sur le long terme pour la confection d’un quartier durable expérimental à plus d’un titre et surtout moteur d’une nouvelle approche écologique de la ville et de ses impératifs de rendements. Pourtant, des risques de compétition entre réseaux et mauvaises planification en amont peuvent intervenir comme pour la collecte des déchets comme celle du marketing urbain par l’implantation d’éoliennes sur le toit de gratte-ciels. Un paysage urbain durable se construit pas à pas et avec réflexibilité et évaluation constante, autre preuve d’une technique durable revenant sur les critiques en cours.
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Citer

Patrice Ballester. Nouvelles énergies, nouveaux réseaux, nouvelles formes spatiales, nouveaux paysages urbains ? La smart grid et réseaux de déchets/hydrauliques à l’épreuve dans le quartier durable 22@ de Barcelone.. CTHS, Composition(s) urbaine(s) 137 ème Congrès, Université de Tours, Apr 2012, Tours, France. ⟨hal-04348594⟩
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