L’objectif de cette action est de mieux évaluer la durabilité des opérations de recharge sédimentaire et la longueur du linéaire fluvial qui peut potentiellement en bénéficier. Les deux approches qui sont couplées pour répondre à cet objectif sont : (i) le monitoring du flux sédimentaire par l’utilisation des traceurs RFID et des géophones « low cost », et (ii) la modélisation morphodynamique. Ce rapport concerne la première approche. Durant cette première année, cinq relevés RFID ont été réalisés et deux stations géophone ont été installées. Les relevés RFID ont fourni de nouvelles données de distance de transport de la charge de fond. Ces dernières seront par la suite utilisées pour affiner le modèle hydro-sédimentaire qui fournira des éléments de réponse aux questions relatives à la durabilité des actions de recharge sédimentaire. Le relevé réalisé à Péage-de-Roussillon a fourni quant à lui des données de distances de transport pour une opération de démantèlement de casiers (réactivation de la dynamique sédimentaire par érosion de berge). Il montre que les traceurs ont parcouru une distance moyenne de 40 m et une distance maximale de 475 m sur une période de 3 ans, ce qui est beaucoup moins que pour les actions de recharge sédimentaire réalisées dans le chenal principal. Quant aux géophones, deux dispositifs ont été installés à Jons sur le canal de Miribel. Les premières données sismiques enregistrées font état de difficultés métrologiques et techniques inhérentes aux approches de terrain. Elles montrent notamment une variabilité du signal liée non seulement au débit mais aussi au fonctionnement des vannes du barrage. Trois dispositifs seront mis en place en mai 2022 à Baix sur le Vieux Rhône de Baix-le-Logis-Neuf, au droit de trois zones de recharge sédimentaire récente.