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Thèse Année : 2017

Abidjan, food zone

Abidjan, zone vivrière

Résumé

This study which deals with food production in Abidjan district, is part of the general problem of food security. The research question underlying this study is: Why despite its many natural resources suitable for agriculture, the district depends on the imported food crops from outside and Ivorian rural areas ? For this purpose, data collection techniques including bibliographic research, field survey made of direct observations, questionnaires sent to producers, to merchants and to consumers have located the areas of food production, evaluate this production and study its distribution mode. To treat this subject, we chose the systemic approach. It proposes to understand complex phenomena in their entirety, in the multiple interactions that drive them. Natural and human resources of the Abidjan district are favorable for the development of food crops. Crops are grown on three types of spaces. These are located along the taxiway areas, inconstructibles zones as lowland and lagoon banks and public or private areas in this case the undeveloped and unfinished houses lots. But because of the land issues and the weakness of their means, farmers cultivate only small areas. 59.54 % of production units have less than 500 m2 of surface area which together reach barely 0.5 % of the district's territory. In addition, the performance of the productivity is low, it corresponds to 50 % of the estimated production by ANADER due to the low use of pesticides by farmers who can not afford them. This production meets all the same dietary requirements in food products of the population of the Abidjan district at 19 %. The district imports 81 % of plant products from rural areas of the country and from outside. As for livestock, besides poultry products where it is self-sufficient, the district depends at 85 % of pork and 90 % of the cattle imported sheep and goats. Otherwise, food crops produced in the Abidjan district are distributed through the short circuit which is characterized by the direct sale and the indirect sale. However, only 12 % of households surveyed practice the direct sale, because it is ignored by the majority of consumers, owing to the poor organization of the distribution circuit.
La présente étude qui traite de la production vivrière dans le district d’Abidjan, s’inscrit dans la problématique générale de la sécurité alimentaire. La question de recherche qui sous-tend cette étude est : Pourquoi en dépit de ses nombreuses ressources naturelles favorables à l’agriculture urbaine, le district d’Abidjan demeure tributaire des importations vivrières des zones rurales ivoiriennes et de l’extérieur ? A cet effet, les techniques de collecte de données notamment la recherche bibliographique, l’enquête de terrain faite d’observations directes, de questionnaires adressés aux producteurs, aux commerçants et aux consommateurs ont permis de localiser les zones de production vivrière, d’évaluer cette production et d’étudier son mode de distribution. Pour traiter ce sujet, l’approche systémique a été choisie. Elle propose d'appréhender les phénomènes complexes dans leur globalité, dans les multiples interactions qui les animent. Les ressources naturelles et humaines du district d’Abidjan sont favorables au développement de l’agriculture vivrière, elle s’y pratique sur trois types d’espaces. Il s’agit des espaces situés le long des voies de circulation, des zones inconstructibles comme les bas-fonds et les berges lagunaires et des domaines publics ou privés en l’occurrence les lots non mis en valeur et les maisons inachevées. Mais à cause des problèmes fonciers et de la faiblesse de leurs moyens, les producteurs ne cultivent que de petites superficies. Le taux des unités de production qui ont moins de 500 m2 de superficie est de 59,54 % et l’ensemble atteint à peine 0,5 % du territoire du district. Aussi, le rendement de la productivité est bas, il correspond à 50 % de la production estimée par l’ANADER à cause de la faible utilisation des produits phytosanitaires par les producteurs qui n’ont pas les moyens de se les procurer. Cette production satisfait tout de même les besoins alimentaires en produits vivriers de la population du district d’Abidjan à hauteur de 19 %. Celui-ci importe donc 81 % des produits végétaux provenant des zones rurales du pays et de l’extérieur. Quant aux productions animales, outre les produits avicoles où il est autosuffisant, le district dépend à 85 % de la viande porcine et à 90 % de celle des bovins, ovins et caprins importées. Par ailleurs, les vivriers produits dans le district d’Abidjan sont distribués à travers le circuit court qui est caractérisé par la vente directe et la vente indirecte. Cependant, seulement 12 % des ménages interrogés pratiquent la vente directe, parce qu’elle est méconnue par la majorité des consommateurs, à cause de la mauvaise organisation du réseau de distribution.
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Dates et versions

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  • HAL Id : tel-03381488 , version 1

Citer

Zana Ouattara. Abidjan, zone vivrière. Géographie. Université Félix Houphouët Boigny (Côte d'Ivoire), 2017. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-03381488⟩
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