Mettre en place des activités ludopédagogiques en lien avec du jeu vidéo nécessite de prendre en considération les représentations construites autour des joueuses et des joueurs. Ainsi, dans l’esprit d’offrir une égalité des chances dans le continuum allant de l’école primaire à l’enseignement supérieur, il paraît nécessaire de savoir si notre société a développé une culture vidéoludique où les représentations sont genrés ou non. En effet, il est possible que les professeurs soient influencés pour partie par de telles représentations et de là, décident ou non de mobiliser du jeu vidéo dans un cadre ludopédagogique. Côté apprenantes et apprenants, il est également possible que l’accueil du jeu vidéo soit vécue de manière différente. Ce qui pourrait potentiellement constituer une manière de favoriser un public d’apprenants ou détriment d’un autre. De ce fait, il semble important de conduire de telles études. Cependant, les paramètres à prendre en considération sont multiples et touchent à la complexité. Dans le cadre de cette communication, nous proposons donc de nous limiter à un premier périmètre : celle des représentations construites par la presse vidéoludique entre 1980 et 2019. Nous souhaitons ainsi vérifier, si factuellement, les joueuses et les joueurs ont été traité de manière égalitaire ou si des différences sont à recenser. C’est un aspect qui nous semble important car la presse dédiée aux jeux vidéo contribue à capter et diffuser une culture. De là, nous pourrons envisager dans le cadre de futurs travaux de poursuivre nos investigations pour savoir si une telle culture vidéoludique influe à présent les professeurs et les apprenants dans l’emploi du jeu vidéo en classe.