The role of groundwater-surface water relations in disturbing lake ecosystems: the case of the Rémoray Lake Natural Reserve (Jura, France)
Le rôle des relations eaux souterraines/eaux de surface dans la perturbation des écosystèmes lacustres : le cas de la réserve naturelle du lac de Rémoray (Jura, France)
Abstract
The Lac de Remoray National Natural Reserve, created in 1980, aims to conserve biodiversity and the natural environment. The wetlands around the lake support a rich biological diversity, but water quality has deteriorated in recent years due to a proliferation of decomposers linked to an excess of organic matter and nitrates from surrounding agricultural land. Studies have been conducted on the main tributaries of the lake, without considering the geological context and the contribution of groundwater to pollution.
The lake is situated in a karst context, which implies complex underground circulation systems. The study seeks to assess the potential for groundwater transfer from a small basin to the west, separated by the Mouthe Fault, which is considered a barrier. A multidisciplinary approach is used to characterize water flows, including mapping and analysis of hydrological balances at two scales. The results show external inputs to the topographic basin and exchanges between different systems. The study of the lake's tributaries reveals variations according to hydrological regimes, while the analysis of the physicochemical signatures of groundwater indicates contributions from a closed basin to the west of the fault. This connection will be verified using artificial tracing.
La réserve naturelle nationale du Lac de Remoray, créée en 1980, vise à conserver la biodiversité et l'environnement naturel. Les zones humides autour du lac abritent une grande diversité biologique, mais la qualité de l'eau s'est détériorée ces dernières années, en raison d'une prolifération de décomposeurs liée à un excès de matière organique et de nitrates provenant des terres agricoles environnantes. Des études ont été menées sur les principaux tributaires du lac, sans tenir compte du contexte géologique et de la contribution des eaux souterraines à la pollution.
Le lac est situé dans un contexte karstique, ce qui implique des systèmes de circulation souterraine complexes. L'étude cherche à évaluer le potentiel de transfert d'eaux souterraines d'un petit bassin à l'ouest, séparé par la faille de Mouthe, considérée comme une barrière. Une approche multidisciplinaire est utilisée pour caractériser les flux d'eau, incluant la cartographie et l'analyse des bilans hydrologiques à deux échelles. Les résultats montrent des apports externes au bassin topographique et des échanges entre différents systèmes. L'étude des tributaires du lac révèle des variations selon les régimes hydrologiques, tandis que l'analyse des signatures physico-chimiques des eaux souterraines indique des contributions provenant d'un bassin fermé à l'ouest de la faille. Cette connexion sera vérifiée par traçage artificiel.
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