Takujuq project - to develop links between arts and science to facilitate the exchange of knowledge
Résumé
The TAKUJUQ ("He/She sees") project uses the geographical sciences (physical and human) and the visual arts to strengthen the reciprocal transmission of knowledge between researchers and Inuit (Nunavimmiut) communities, on the territory where research activities are carried out in Nunavik (in particular in Umiujaq, Kanigsujuaq, Kujjuaq and Kangiqsualujjuaq) The main objectives are (i) to study the relevance of visual arts as visual expressions, to translate the socio-environmental changes and (ii) to access new forms of expression of the relationship that the Inuit have with the Arctic environment through artistic productions; the environment is currently undergoing profound upheavals linked to climate change but also to the dynamics of growing urbanisation. The chosen topic is the evolution of biophysical landscapes and their perception by the inhabitants. Several stages in the project development are envisaged: (i) through a partnership with the School of Beaux-Arts of Nantes, a connexion has been initiated within the Master2 "Building the worlds” to transcribe the research results of the NUNA and KINNGAQ projects, in parallel with mediation efforts; (ii) this connexion is also made with a class from the CEGEP du Vieux Montréal in visual arts; (iii) a partnership with schools in Nunavik is a will, to compare and combine landscape representations, the children's ideas being supervised by Inuit artists, in parallel with those of the children from the Notre-Dame-de-Lourdes high school in Longueuil. Also, a development of the project through the “sounds of the territory” is envisaged, as the acoustic dimension is shared by inhabitants and researchers, natural and anthropogenic
Le projet TAKUJUQ (" Il/elle voit ") utilise les sciences géographiques (physiques et humaines) et les arts visuels pour renforcer la transmission réciproque des connaissances entre les chercheurs et les communautés inuites (Nunavimmiut), sur le territoire où sont menées les activités de recherche au Nunavik (en particulier à Umiujaq, Kanigsujuaq, Kujjuaq et Kangiqsualujjuaq). Les principaux objectifs sont (i) d'étudier la pertinence des arts visuels en tant qu'expressions visuelles, pour traduire les changements socio-environnementaux et (ii) d'accéder à de nouvelles formes d'expression de la relation que les Inuits entretiennent avec l'environnement arctique à travers des productions artistiques ; l'environnement connaît actuellement de profonds bouleversements liés au changement climatique mais aussi à la dynamique de l'urbanisation croissante. Le thème choisi est l'évolution des paysages biophysiques et leur perception par les habitants. Plusieurs étapes dans le développement du projet sont envisagées : (i) grâce à un partenariat avec l'école des Beaux-Arts de Nantes, une connexion a été initiée au sein du Master2 " Construire les mondes " pour transcrire les résultats de recherche des projets NUNA et KINNGAQ, parallèlement à des efforts de médiation ; (ii) cette connexion se fait également avec une classe du CEGEP du Vieux Montréal en arts visuels ; (iii) un partenariat avec des écoles du Nunavik est une volonté, pour comparer et combiner des représentations de paysages, les idées des enfants étant encadrées par des artistes inuits, en parallèle avec celles des enfants du lycée Notre-Dame-de-Lourdes de Longueuil. Aussi, un développement du projet à travers les "sons du territoire" est envisagé, la dimension acoustique étant partagée par les habitants et les chercheurs, naturelle et anthropique.