Sous la contrainte de règlements de plus en plus exigeants, les acteurs du secteur du transport frigorifique redoublent d’efforts pour minimiser leur impact environnemental, ce qui passe par l’emploi d’indicateurs de performance fiables et robustes. Alors que la littérature regorge d’indicateurs pour les véhicules non-frigorifiques, il n’en existe aujourd’hui qu’un unique largement accepté et adopté pour le secteur du transport frigorifique : le coefficient K de la caisse frigorifique, qui mesure l'efficacité de son isolation thermique. Une revue de littérature des études de performance du secteur du transport frigorifique a montré un intérêt récent pour les analyses d’impact environnemental, principalement de cycle de vie et d’empreintes. Pour le moment, ces publications se concentrent sur l’étude et la comparaison de technologies précises utilisées dans le secteur du froid, et sont limitées au calcul de performance à partir de lois physiques et thermodynamiques connues, à leur empreinte environnementale et leur impact sur l’empreinte des biens transportés sous température dirigée. La présente communication explore la possibilité d’utiliser les sciences des données afin de définir des indicateurs fiables de performance environnementale de ces véhicules, qui seraient facilement adoptables par les professionnels du secteur et adaptés à leurs besoins d’optimisation. Une fois les indicateurs définis, nous planifions de développer, grâce à la vaste quantité de données dont dispose le Cemafroid, des outils permettant leur prédiction pour guider la prise de décision des acteurs du secteur.