L’article propose une lecture des Œuvres de Louise Labé par le prisme de la « fonction réseau », définie en introduction. Il s’intéresse à la manière dont l’écriture et la publication reposent sur un réseau réel ou imaginaire qui agit tant dans l’élaboration d’une figure d’autrice que dans la constitution et l’impression du recueil, dans le choix des genres ou dans le portrait du sujet poétique élaboré au sein des textes réunis. Il observe ainsi les mécanismes de construction de l’auctorialité et de constitution de l’œuvre littéraire comme co-élaboration et collaboration.