Cette communication avait pour objet deux membres du "corps de morale" de Courtin : son Traité de la paresse, et son Traité de la jalousie. Plus précisément, elle s'interrogeait sur le rôle des développements psycho-physiologiques dans l'économie de son œuvre morale. La mobilisation croisée d'une approche rhétorique et d'une approche socio-critique a permis de montrer comment des discours médicaux et philosophiques sur les passions ont pu être appropriés et utilisés par un auteur mondain afin de réformer les moeurs d’un public lui aussi mondain.