Dès la création de Migrinter, Gildas Simon et ses collègues ont eu le souci d’intégrer au laboratoire, principalement composé de géographes, des chercheurs venant d’autres disciplines et de développer des coopérations avec ceux qui étaient originaires des pays d’origine des migrants. L’interdisciplinarité et le décentrement des espaces de recherches ont permis l’émergence de thèmes précurseurs et de concepts novateurs. L’héritage de Gildas Simon a été poursuivi par les membres du laboratoire Migrinter qui ont consolidé leurs collaborations avec d’autres institutions et participé au développement de la recherche sur les questions migratoires dans un contexte scientifique et politique où cette thématique est devenue de plus en plus centrale.