Le diagnostic archéologique réalisé au 39 ter de la rue Gay-Lussac a permis de repérer une stratification sur une hauteur de 2 m, surmontant le terrain naturel situé à l’altitude 54 m NVP. La séquence antique est épaisse de 0,50 m, mais n’est conservée que dans la coupe orientale de l’ouverture. Trois phases ont néanmoins pu être distinguées : la première occupation est matérialisée par des structures en creux dont l’une est datée du milieu du Ier s. Deux phases de construction lui succèdent et comportent d’abord une construction en matériaux légers puis une avec un mur maçonné. Le mobilier fait ici défaut pour préciser la chronologie. Toutefois, l’hypothèse d’un rattachement à une zone d’habitat peut être proposée. Le Moyen Age n’est pas représenté, même par du mobilier, contrairement à l’époque moderne. À cette période se rattachent deux constructions distinctes : la première est scellée par une couche que nous identifions comme de la terre végétale ancienne et que nous proposons d’associer au jardin du couvent des Ursulines construit au début du XVIIe s. La seconde construction, postérieure aux XVIIIe-XIXe s., pourrait avoir une destination autre que domestique, sans que l’on puisse préciser d’avantage. Une vaste excavation des XIXe – XXe siècles vient oblitérer les occupations antérieures.