"Josep", "Une vie secrète" : la répression franquiste à la première personne (chronique cinéma)
Résumé
80 ans après la fin de la guerre d'Espagne (1936-1939), un film d'animation français et un long-métrage de fiction espagnol sortent sur les écrans. Ils ont pour toile de fond la même période historique : les années post-conflit, les heures les plus sombres de la dictature de Francisco Franco (1939-1975). "Josep", première réalisation au cinéma du dessinateur de presse Aurel, retrace l'histoire vraie de l'artiste catalan et combattant républicain Josep Bartolí qui a vécu la Retirada et les camps (1910-1995). "Une vie secrète", de Jon Garaño, Aitor Arregi et José Mari Goenaga, lui aussi inspiré de faits réels, raconte l'histoire d'Higinio, l'une de ces « taupes », des militants républicains qui, pour échapper à une mort certaine, ont été contraints de se cacher pendant des décennies. Au coeur de ces deux oeuvres, un même sujet : la répression franquiste. Et une perspective commune : celle des vaincus.