Au commencement, il y a les barbares. Lecture de l’Essai sur le mérite et la vertu - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Dix-Huitième Siècle Année : 2020

Au commencement, il y a les barbares. Lecture de l’Essai sur le mérite et la vertu

Résumé

Dès la traduction de l’Essai sur le mérite et la vertu de Shaftesbury, on rencontre les germes des usages que fera Diderot du mot et de l’idée de barbarie. Diderot trouve les motifs qui lui permettront d’envisager, si ce n’est la réhabilitation de la barbarie, tout au moins sa réévaluation, dans le lien qui se noue dans l’Essai entre le barbare et l’enthousiaste ainsi que dans la compréhension créatrice de l’enthousiasme qui se fait jour chez Shaftesbury. L’idée de barbarie, lorsqu’elle est associée à celle d’enthousiasme oriente Diderot à la fois vers la conception d’une sociabilité dénaturée, qui fera l’objet de l’enquête politique et anthropologique poursuivie dans toute son œuvre dans la direction d’une esthétique, où les notions de génie et de sublime sont appelées à jouer un rôle central.
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hal-03224782 , version 1 (15-09-2022)

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Citer

Jean-Luc Martine, Camille Noûs. Au commencement, il y a les barbares. Lecture de l’Essai sur le mérite et la vertu. Dix-Huitième Siècle, 2020, n°52 (1), pp.83-100. ⟨10.3917/dhs.052.0083⟩. ⟨hal-03224782⟩
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