Principaux indicateurs sur la formation de la valeur dans les filières alimentaires - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Autre Publication Scientifique Année : 2017

Main indicators on the formation of values in food chains

Principaux indicateurs sur la formation de la valeur dans les filières alimentaires

Résumé

The Food Price and Margin Training Observatory develops and publishes indicators that are discussed and validated by an inter-professional steering committee. The decomposition of the «food euro» into value added shows the modest weight of the remuneration of the factors of production in agriculture in the amount of food expenditure. Price ratios, and therefore the market structures and organizations from which its result, obviously regulate this «sharing» of value, which can be judged unfavourable to agriculture. But the low share of agriculture is also a reflection of food consumption that uses imports, industrial processes and services, with jobs, capital and related earnings: the «margins of intermediaries» sometimes denounced, are wages (for 60%), therefore jobs (2.2 million) and gross operating surpluses (40%). Low farm incomes are evident in many sectors. In addition to structural fragilities, the volatility of agricultural prices has been added. The upward impact of this volatility is often dampened by industrial approval and/or (depending on the sector, the products, the periods) distributor, in a context of sluggish food consumption and “price wars” between distributors. Conversely, when agricultural prices fall sharply, they generally appear to be only partially passed on, with the result that approval improves its results.
L’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires élabore et diffuse des indicateurs discutés et validés par un comité de pilotage interprofessionnel. La décomposition de « l’euro alimentaire » en valeurs ajoutées montre le poids modeste de la rémunération des facteurs de production de l’agriculture dans la dépense alimentaire. Les rapports de prix, et donc les structures et organisations de marché dont ils résultent, règlent évidemment ce « partage » de la valeur, que l’on peut juger défavorable à l’agriculture. Mais la part faible de l’agriculture est aussi le reflet d’une consommation alimentaire qui recourt aux importations, aux processus industriels et aux services, avec les emplois, le capital et les rémunérations y afférant : les « marges des intermédiaires » parfois dénoncées, ce sont des salaires (pour 60%), donc des emplois (2,2 millions) et des excédents bruts d’exploitation (40%). La faiblesse des revenus agricoles s’observe dans bon nombre de filières. A des fragilités structurelles s’ajoute désormais celle liée à la volatilité des prix agricoles. L’impact à la hausse de cette volatilité est souvent amorti, par l’aval industriel et/ou (selon les filières, les produits, les périodes) distributeur, dans un contexte de consommation alimentaire peu dynamique et de « guerre des prix » entre distributeurs. A l’inverse, lors de fortes baisses des prix agricoles, celles-ci ne paraissent en général que partiellement transmises, l’aval améliorant alors ses résultats.
Fichier principal
Vignette du fichier
2017_09_LOFPM_EGA.pdf (293.35 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

hal-03123606 , version 1 (28-01-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03123606 , version 1

Citer

Philippe Boyer. Principaux indicateurs sur la formation de la valeur dans les filières alimentaires. 2017. ⟨hal-03123606⟩
34 Consultations
77 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More