« Paradjanov et les Ashiqs : un cinéma de liberté poétique » - Archive ouverte HAL
Chapitre D'ouvrage Année : 2017

« Paradjanov et les Ashiqs : un cinéma de liberté poétique »

Résumé

Dans Тени забытых предков (Les Chevaux de feu, 1965), Paradjanov essaie de faire revivre une culture en voie de disparition – celle des Houtsoules et de leurs ashiqs ; et il se lance dans une entreprise de même sorte dans Цвет граната (Sayat-Nova, 1968), longue ode à la musique et à la poésie transcaucasiennes. Paradoxalement, ces films qui se veulent culturellement et techniquement marginaux (il se développe même, par le biais de la solidarité entre les cultures opprimées, une forme de marginalité interculturelle) ont contribué (non aux yeux du pouvoir soviétique lui-même, qui a abondamment censuré les œuvres de Paradjanov, mais aux yeux de certains historiens du cinéma) au renouveau esthétique du cinéma dit « soviétique ».

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  • HAL Id : hal-03088870 , version 1

Citer

Nikol Dziub. « Paradjanov et les Ashiqs : un cinéma de liberté poétique ». L’Ashiq et le troubadour : perspectives transversales sur l’art de la poésie musicale, Éditions et Presses Universitaires de Reims, 2017. ⟨hal-03088870⟩

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