La pandémie du COVID-19 et le confinement instauré depuis le 17 mars 2020 plongent la population dans un isolement et une inquiétude collective sans précédent. Cette phase générera un stress post-traumatique inévitable, plus ou moins Q4 aigu selon les capacités de chacun à gérer les imprévus. Dès le retour au travail post-confinement COVID-19, les entreprises doivent faire face à une gestion particulière du stress et des troubles mentaux potentiels, dits aussi risques psychosociaux (RPS), auprès de leurs salariés. En l’absence d’actions de prévention, il serait prévisible d’observer dans le futur une inflation monotone de troubles mentaux des salariés et de la performance de l’entreprise. Les entreprises ont besoin ainsi de lignes directrices pertinentes pour orienter au mieux les plans d’action de prévention des troubles mentaux chez leurs salariés [4]. Elles doivent également évaluer le retour-surinvestissement des actions mises en place afin d’identifier les leviers d’action coût-efficaces. L’objectif de cet article est de fournir aux managers en entreprises une vision globale de la démarche à adopter en prévention des troubles mentaux, afin de réduire le lourd fardeau sanitaire et économique lié à ce phénomène, aggravé par les conséquences de la pandémie du COVID-19.