Selon le procédé, - on fait respirer à un sujet (2) de l’air enrichi en CO2 ; - on détecte et on mesure au moins un paramètre représentatif de son activité respiratoire pendant qu'il respire cet air enrichi en CO2 ; et - on enregistre cette mesure au cours du temps et on la stocke comme mesure de référence normale personnalisée de l'activité respiratoire du sujet. Cette mesure peut servir de témoin de normalité, à comparer à l'activité respiratoire dudit sujet, pour diagnostiquer l’apnée du sommeil ou la respiration Cheyne-Stokes. L’appareil de diagnostic (1), basé sur ce procédé, comporte un dispositif de fourniture d’air enrichi en CO2 (3), un dispositif d'inhalation (4), un dispositif de détection de l'activité respiratoire (5, 9), une unité d'enregistrement (6, 10), une unité de stockage (8) et une unité d’analyse (11) statistique comparant la référence obtenue à l'activité respiratoire du sujet sous air ambiant.