Cet article cherche à défendre un idéal compositionel (le transfert mimétique d'un son enregistré ou synthétisé dans le domaine instrumental / vocal) que les technologies actuelles de la notation musicale animée / distribuée ont rendu plus réaliste que lorsqu'il était apparu pour la première fois en tant qu'esthétique générale. (avec des compositeurs tels que Tristan Murail et Gérard Grisey, ou, dans le domaine de l'informatique musicale, comme avec la pratique de Jean-Claude Risset), en même temps que la naissance de l'ère numérique dans les années 1970. Le concept de mimesis est examiné ici à la fois en tant que technique de composition (post) spectrale et en tant que caractéristique commune à de nombreuses formes de partition / représentation musicale. Ces considérations théoriques sont ensuite illustrées par des exemples musicaux et des démonstrations de logiciels extraits du cycle de compositions "In memoriam Jean-Claude Risset", écrit pour des ensembles de tailles variées (petit groupe de musique de chambre avec instrumentistes portant des casques "head-mounted display", de grands groupes instrumentaux avec chorale, avec ou sans électronique, et pour l'exécution d'un opéra), tous réalisés à l'aide du système de distribution de partitions SmartVox.