Estuaires et rivages, parmi les derniers lieux du « sauvage » ?
Résumé
Der Beitrag widmet sich den verschiedenen Techniken, die in der Inszenierung von « wilden » Ästuar- und Küstengebieten in Deutschland und Frankreich, sowie den dort ansässigen Arten zur Anwendung kommen. Ausgehend von drei Fallstudien zu emblematischen Artengruppen der Mündungs- und Küstenlebensräume – Wasservögel, Wanderfische und Muschelarten aus Meeresfarmen – wird die technische Unterstützung der jeweiligen Artenbestände als Instrument einer Naturinszenierung begriffen, die zwischen einem Verschwinden der « echten Wildnis » und dem Auftauchen einer « domestizierten Wildnis » oszilliert.
Cet article s’intéresse aux techniques de mise en scène de la nature effectuée dans le but de conserver une représentation « sauvage » des territoires estuariens et littoraux, de leurs habitats et des espèces associées. Partant de l’étude de trois groupes d’espèces emblématiques des milieux estuariens et côtiers – la sauvagine (gibier d’eau), les poissons migrateurs amphihalins et les coquillages d’élevages marins – il s’interroge sur le rôle des différentes techniques de soutien aux stocks comme instruments d’une mise en scènce de la nature, oscillant entre la disparition du « sauvage réel » et l’apparition d’un « sauvage construit », voire d’un « domestique ».
Mots clés
Wanderfisch
Wasservogel
Muschel
Zone Atelier Loire
Zone Atelier Brest Iroise
Ostsee
Tinduff Laichplatz
Brière Sumpfgebiet
Aquakultur
Friesland
Flussmündung
Jagd
Küste
Wadden