Les élections de 2015 puis celles de 2016 marquent un processus de bipolarisation de la vie politique entre Le PJD et le PAM. Les partis historiques poursuivent leur déclin. Ceux issus du mouvement national, à savoir l’Istiqlal, l’USFP et le PPS sont progressivement chassés des villes. Le RNI, le MP et l’UC connaissent un étiolement de leur électorat. Le PJD domine les préfectures exception faite d’Oujda . Il gagne désormais des provinces périphériques des grandes métropoles sur l’axe Casablanca Tanger mais aussi dans le Souss. A cela s’ajoutent les provinces sahariennes de Tata à Errachidia. Le PAM contrôle les provinces périurbaines et les grandes provinces rurales très peuplées autour de Marrakech, de l’Oriental et du Nord. Les autres partis conservent des fi efs dans des régions périphériques: l’USFP est désormais repliée autour de Guelmim- Oued Noun, l’Istiqlal à Laâyoune, le MP dans le Moyen Atlas, le RNI dans le Souss.