Parmi les solutions envisagées pour réaliser la transition énergétique, à l’échelle industrielle, la valorisation énergétique de la biomasse par voie thermochimique apparait comme une solution d’avenir. Cependant, ces procédés se heurtent aux mauvaises propriétés de cette dernière comme vecteur énergétique, ce qui freine le développement de ces filières. Dans ce contexte, la torréfaction apparait comme un prétraitement prometteur qui améliore les caractéristiques de ces matériaux, notamment sa densité énergétique, sa broyabilité, son hydrophobicité et sa résistance à la biodégradation. Ainsi, l’essor de la production et des flux de biomasse torréfiée à travers le monde est annoncé pour la décennie à venir. Néanmoins, il soulève la problématique de l’auto-échauffement. En effet, plus le système que l’on considère est volumineux, plus il est sujet à ce phénomène. L’auto-échauffement engendre une augmentation de la température et, dans le cas du bois torréfié en présence d’oxygène, il peut conduire à l’auto-combustion. L’objectif de ce travail est de modéliser la réaction exothermique qui a lieu pour mieux comprendre ces phénomènes et améliorer la sécurité du procédé