Un anti-héros comorien : la chienne
Résumé
Les deux contes présentés dans cet article sont en ngazija "grand comorien", parler de la Grande Comore, l'île la plus au nord de l'archipel des Comores (Océan Indien). Il s'agit d'une langue bantu classée G40 par Guthrie. Le choix des deux contes (collectés en 1976) a été largement motivé par le fait que les thèmes abordés ne se rattachent clairement à aucune des deux sources privilégiées de la littérature orale comorienne : source arabe ou source africaine. Les deux contes présentent un personnage totalement répugnant dans une société musulmane et peu valorisé dans les contes africains : la chienne. Ils mettent en scène des éléments originaux de la culture comorienne. La morale est sans ambiguïté : on ne renie pas sa mère quelle que soit son origine sociale.
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