Lorsque l'on étudie les risques de pollution pétrolière accidentelle dans les océans et mers du monde, on se rend rapidement compte qu'il existe de nombreux facteurs qui amplifient ou réduisent ces risques. Le lieu géographique, l'âge du navire, le facteur humain et bien d'autres paramètres se juxtaposent et/ou s'additionnent pour amplifier l'aléa technologique qu'est une pollution par les hydrocarbures. Même si les accidents pétroliers en mer ne représentent qu'une petite partie de ce qui se déverse dans le milieu, ces évènements ont un impact majeur qui conduit les nations touchées et la communauté internationale à essayer de réduire ces risques. Le niveau de préparation, l'intégration du droit, les niveaux de sanctions ou encore, à une autre échelle d'analyse, la perception des populations touchées sont des facteurs qui expliquent - pour partie - la diminution globale des pollutions pétrolières à travers le monde. La lecture des pollutions pétrolières dans un monde unifié par le besoin de ressource (non renouvelable), montre des disparités spatiales globales et régionales intéressantes à étudier. Du fait de ces disparités, la question des efforts d'uniformité ordonnée, comme l'apport du droit ou la lutte contre les risques de pollution, reste posée.