Les cycles d’évolution de notre planète, les variations de sa morphologie, les fluctuations océanographiques et climatiques sont intimement liés aux processus profonds, quelles que soient les échelles de temps et d’espace considérées. Les surfaces continentales interagissent avec l’atmosphère et l’océan, induisant des modifications qui conditionnent notre activité anthropique. Caractériser notre planète Terre passe donc par la compréhension de ce lien entre phénomènes profonds et de surface, qui nécessite une approche multidisciplinaire et multi-échelle. C’est ce qui m’anime en tant que chercheur depuis une quinzaine d’années. La thématique principale de mes recherches porte sur la caractérisation hydrologique des systèmes naturels et anthropiques à partir de données de surface et profondes (quelques kilomètres). Mes travaux se focalisent sur les risques naturels (falaises, cavités souterraines, systèmes volcaniques), les ressources en eau (dans les grands bassins sédimentaires) et la caractérisation d’ouvrages (ponts, routes, digues…). Pour ce faire, j’utilise des outils d’imagerie optique (terrestres, par drone ou par satellite), des méthodes géophysiques (méthodes électromagnétiques) et la modélisation numérique (physique des écoulements en milieu poreux, imagerie géophysique et photogrammétrique). Ce travail portera sur mon parcours et mon positionnement scientifique. Je développe ensuite ma problématique scientifique consacrée à la caractérisation physique et géométrique des milieux, aux méthodologies que j’ai développées et aux moyens de mesure mis en place, notamment grâce aux drones et aux satellites. Il se termine enfin par mes perspectives de recherches.