Nanosatellites pour l'Astrophysique - Archive ouverte HAL
Hdr Année : 2024

Nanosatellites for Astrophysics

Nanosatellites pour l'Astrophysique

Boris Segret
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Résumé

“NewSpace” is great. Known for its mega-constellations of nanosatellites around the globe, continuous monitoring of fires, tracking of illegal vessels and, soon, the exchange of encrypted keys. It’s a hotbed of innovation, with excellent financing opportunities. But astrophysics, whose political importance is undeniable in the modern era, remains the poor cousin of this paradigm shift, due to a lack of immediate commercial outlets. And yet, I’m convinced that we still need to build up our skills in this field, so that funding decisions can be taken as a matter of course. This dissertation is therefore a politically committed act. In it, I will describe my industrial experience and my arrival in scientific space, which coincides with the launch of the first French nanosatellite in 2012, continues with the first interplanetary CubeSats in 2018 and, now, a first armada to the Moon and the double asteroid Didymos. It’s a safe bet that all exploration missions from now on will offer opportunities for nanosatellites, and therefore also opportunities for rapid technological developments for astrophysics research teams. With my mentors Pierre Drossart and Jean-Pierre Lebreton in 2015, we took this gamble and chose to make a long-term investment in the new skills required for scientific-quality nanosatellites, because a “CubeSat” is far from being a kit satellite: dedicated methods, tools and equipment were required, in other words an ecosystem, which soon has become a center of expertise at Observatoire de Paris - PSL. This environment enabled me to co-supervise 4 PhD students, 9 engineers and 45 students in their final year of a BTS or Master’s degree. I designed an original engineering support for more than 7 research teams on their scientific nanosatellite project. I also set up a number of partnerships with industry. For me, the purpose of an HDR is now to promote the specificities of nanosatellites for astrophysics, at the highest academic levels, so that the engineers and PhDs thus trained in turn produce knowledge and know-how.
Le « NewSpace » est formidable. Connu pour ses méga-constellations de nanosatellites autour du globe, la surveillance en continu des incendies, le repérage de navires illégaux ou bientôt l’échange de clés cryptées. C’est donc un foyer d’innovations avec de belles opportunités de financement. Mais l’astrophysique, dont l’importance politique ne se dément pas dans l’ère moderne, reste le parent pauvre de ce changement de paradigme, faute de débouchés commerciaux immédiats. Pourtant, je suis convaincu qu’il faut encore et toujours monter en compétences dans ce domaine pour que les décisions de financement s’imposent naturellement. Ce mémoire pour demander l’habilitation à diriger des recherches est donc un acte politiquement engagé. J’y exposerai mon expérience industrielle et mon arrivée dans le spatial scientifique, qui coïncide avec le lancement du premier nanosatellite français en 2012, se poursuit avec les premiers CubeSats interplanétaires en 2018 et, désormais, une première armada vers la Lune et l’astéroïde double Didymos. Il y a fort à parier que toutes les missions d’exploration offriront désormais des opportunités pour des nanosatellites, donc aussi des opportunités de développements technologiques rapides pour les équipes de recherche en astrophysique. Avec mes mentors Pierre Drossart et Jean-Pierre Lebreton dans les années 2015, nous avons fait ce pari et choisi d’investir à long terme sur les nouvelles compétences requises pour des nanosatellites de qualité scientifique, car un « CubeSat » est loin d’être un satellite en kit: il fallait des méthodes, des outils et des équipements dédiés, autrement dit un écosystème, devenu bientôt pôle d’expertise de l’Observatoire de Paris - PSL. Cet environnement m’a permis de co-encadrer 4 doctorants, 9 ingénieurs et 45 étudiants en stages de fin d’études de DUT ou de Master. J’y ai conçu un support d’ingénierie original, au profit de plus de 7 équipes de recherche sur leur projet de nanosatellite scientifique. J’y ai mis en place quelques partenariats avec l’industrie. L’intérêt d’une HDR est donc, pour moi désormais, de promouvoir les spécificités des nanosatellites pour l’astrophysique, et ceci aux plus hauts niveaux académiques, afin que les ingénieurs et docteurs ainsi formés produisent à leur tour du Savoir et des savoir-faire.
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  • HAL Id : tel-04644369 , version 1

Citer

Boris Segret. Nanosatellites pour l'Astrophysique. Instrumentation et méthodes pour l'astrophysique [astro-ph.IM]. Observatoire de Paris - PSL, 2024. ⟨tel-04644369⟩

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