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Thèse Année : 2023

Kin and Culture

Parenté et culture

Daniel Alford

Résumé

The importance of Armenia’s hereditary naxarar elite in the late antique and medieval eras has long been acknowledged by scholars, and the region’s peripheral position has made these landed aristocrats a focus of academics of the Byzantine and Sasanian Empires also. However, study of naxarar families has not been accompanied by dedicated scholarship concerning the nature of family itself as an institution within Armenia. The following thesis acts as a first step, examining how Armenian families formed, operated and what expectations were placed upon their members from the fifth century until the mid-seventh century CE.

The thesis argues the family was perhaps the most significant political entity in late antique Armenian life. Membership within a naxarar clan was more significant than official service in the Aršakuni royal court or Byzantine or Sasanian imperial administration. Indeed, monarchical and imperial courts, as well as the native Christian clerical administration, even drew on these clans to support their authority. Clan power was safeguarded from imperial interference by Armenia’s geography, strategic location and probably the institution’s deep integration at less prestigious (and less visible) levels of society, with clerics, lesser nobles and perhaps non-nobles all being arranged in clans. This was reinforced by the interlacing nature of the household, which incorporated individuals of various clans and social classes through marriage, service, slavery and dayeakut‘iwn and, in doing so, better embedded the family within the social framework.

Armenia is not unique in emphasising the family’s place as a critical institution, and Kin and Culture finds substantial parallels between Armenian and Iranian practice, most notably that of the Sasanians’ Parthian predecessors. However, Armenia is a particularly visible example of clan power. Analysis explicitly through the lens of family and family practices has implications for our understandings of late antique Armenian culture, society and law.

L’importance de l’élite héréditaire naxarar d’Arménie à la fin de l’Antiquité et au Moyen Âge est reconnue depuis longtemps par les chercheurs, et la position périphérique de la région a également fait de ces aristocrates fonciers un centre d’intérêt pour les académiques des empires byzantin et sassanide. Cependant, l'étude des familles naxarar ne s'est pas accompagnée d’études spécialisées sur la nature de la famille elle-même en tant qu’institution en Arménie. La thèse suivante constitue une première étape, examinant comment les familles arméniennes se sont formées, ont fonctionné et quelles attentes ont été placées sur leurs membres du Ve siècle jusqu'au milieu du VIIe siècle de notre ère.

La thèse soutient que la famille était peut-être l’entité politique la plus importante de la vie arménienne de l’Antiquité tardive. L'appartenance à un clan naxarar était plus importante que le service officiel à la cour royale d'Aršakuni ou dans l'administration impériale byzantine ou sassanide. En effet, les cours monarchiques et impériales, ainsi que l’administration cléricale chrétienne indigène, s’appuyaient même sur ces clans pour soutenir leur autorité. Le pouvoir des clans était protégé de l’ingérence impériale par la géographie de l’Arménie, sa situation stratégique et probablement la profonde intégration de l’institution à des niveaux moins prestigieux (et moins visibles) de la société, les clercs, les petits nobles et peut-être les non-nobles étant tous organisés en clans. Ceci était renforcé par la nature imbriquée du ménage, qui incorporait des individus de divers clans et classes sociales par le biais du mariage, du service, de l’esclavage et du dayeakut’iwn et, ce faisant, encastrait mieux la famille dans le cadre social.

L’Arménie n’est pas la seule à mettre l’accent sur la place de la famille en tant qu’institution essentielle, et Kin and Culture trouve des parallèles substantiels entre les pratiques arméniennes et iraniennes, notamment celle des prédécesseurs parthes des Sassanides. Cependant, l’Arménie constitue un exemple particulièrement visible de pouvoir clanique. L’analyse explicitement à travers le prisme de la famille et des pratiques familiales a des implications sur notre compréhension de la culture, de la société et du droit arméniens de l’Antiquité tardive.

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Dates et versions

tel-04444909 , version 1 (07-02-2024)

Identifiants

Citer

Daniel Alford. Kin and Culture: Clan, Household and Family Formation in Late Antique Armenia. History. University of Oxford, 2023. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-04444909⟩
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