Les académies d'art équestre dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France : XVIe-XVIIIe siècle - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Thèse Année : 1998

The Equestrian Art Academies in West and Wouth-West of France, XVIth-XVIIIth century

Les académies d'art équestre dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France : XVIe-XVIIIe siècle

Résumé

Equestrian art academies have their roots in the Middle Ages, flourished during the Renaissance throughout France, and survive to this day after having undergone multiple evolutions. They are the place par excellence for the education of the courtier. For this reason, the central government gradually takes them under its wing without helping them, leaving the management costs to the cities. The clashes between local and central power over them are incessant, the squire, a simple tenant, must somehow cope with the difficulties of the times. Unknown or poorly known, these masters remain the holders of a manufacturing secret of the nobility. A secret that is passed down from father to son, from uncle to nephew, in a tight web of endogamic and complex relationships where women play a significant role. Women that we also find among these restless academics, from the second order. These students are looking, during their time at the academy, for the relationship that will open the doors of the court for them. Coming from abroad, they draw from the source of the equestrian art of the Ancien Régime, a knowledge symbol of their rank. Academicians find in this prestigious tool that is the horse, the ideal companion in their quest for the noble attitude par excellence.
Les académies d'art équestre plongent leurs racines dans le Moyen Âge, s'épanouissent sous la renaissance sur l'ensemble du territoire français, et subsistent jusqu'a nos jours après avoir vécu de multiples évolutions. Elles sont le lieu par excellence de l'éducation du courtisan. Pour cette raison, le pouvoir central les prend progressivement sous son aile sans pour autant les aider, laissant les frais de gestion aux villes. Les heurts entre pouvoir local et central à leur propos sont incessants, l'écuyer, simple locataire, doit tant bien que mal, faire face aux difficultés des temps. Inconnus ou mal connus, ces maîtres restent les détenteurs d'un secret de fabrication de la noblesse. Secret qu'ils se transmettent de père en fils, d'oncle a neveu, en un tissu serre de relations endogamiques et complexes où les femmes tiennent une place non négligeable. Des femmes que l'on retrouve d'ailleurs parmi ces académistes agités, issus du second ordre. Ces élèves cherchent, le temps de leur passage à l'académie, la relation qui leur ouvrira les portes de la cour. Venant de l'étranger, ils puisent a la source de l'art équestre de l'Ancien Régime, un savoir symbole de leur rang. Les académistes trouvent dans cet outil prestigieux qu'est le cheval, le compagnon idéal dans leur quête de l'attitude noble par excellence.
Fichier principal
Vignette du fichier
These_Corinne_DOUCET.pdf (20.15 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

tel-04228381 , version 1 (04-10-2023)

Identifiants

  • HAL Id : tel-04228381 , version 1

Citer

Corinne Doucet. Les académies d'art équestre dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France : XVIe-XVIIIe siècle. Histoire. Université Bordeaux Montaigne, 1998. Français. ⟨NNT : 1998BOR30046⟩. ⟨tel-04228381⟩
34 Consultations
12 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More