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Thèse Année : 2007

Njem tonology

Tonologie du Njem

Pius W. Akumbu

Résumé

This study describes and explains the make-up and realization of tone in Njém, a narrow Bantu language spoken from the forest region of South Eastern Cameroon over to Northern Congo. The nouns have mostly monosyllabic and disyllabic roots. The verb roots are predominantly monosyllabic (CV and CVC) and disyllabic (CVCV) except when reduplicated. They undergo segmental and suprasegmental processes both at word and phrasal level that this work seeks to explain. In order to attain the objective of this study, the Register Tier Theory (Inkelas 1987, Inkelas et al. 1987, Snider 1990, 1999) model has been used. The geometric arrangement of tone in this model (see Snider 1999: 23) lends itself adequately to the representation and explanation of tone, found to be a complex issue in most languages that are tonal. The analysis reveals that Njém has two underlying tones - H and L. The nouns exhibit four underlying tonal melodies, namely, H, L, HL, and LH whereas the verbs exhibit two - H and L. Segmental and/or suprasegmental processes trigger the other surface realizations. One of such tonological processes that happens to be the major finding of this work, is the upstep of low tones. Snider (1999) predicts that any floating tone can trigger the upstep of any tone provided the register of the floating tone is opposite in value to the tone that undergoes upstep. He cites some tones that cause others to be downstepped (Snider 1999: 53 fn 23) for illustration. The fact that he does not cite low tones that undergo upstep suggests that such cases were not available at the time. It is shown in this work that not only do tones of Njém undergo downstep (as predicted by Snider) but also that even low tones undergo upstep. This shows that both downstep and upstep can be accounted for by the RTT model in a unified manner. The illustration of this phenomenon in this study stands out clearly as a major contribution, which confirms that RTT can aptly handle complex tonal phenomena of tone languages.
Cette étude décrit et explique la composition et la réalisation du ton en njém, une langue bantoue de la région forestière du sud-est du Cameroun et du nord de Congo. Les noms ont principalement des racines monosyllabiques et disyllabiques. Les racines verbales sont principalement monosyllabiques (CV et CVC) et disyllabiques (CVCV) sauf lorsqu'elles sont redupliquées. Ces structures subissent des processus segmentals et suprasegmentals la fois au niveau lexical et syntagmatique que ce travail cherche à expliquer. Afin d'atteindre l'objectif de cette étude, le modèle Register Tier Theory (Inkelas 1987, Inkelas et al. 1987, Snider 1990, 1999) a été utilisé. L'arrangement géométrique du ton dans ce modèle (voir Snider 1999 : 23) se prête adéquatement à la représentation et à l'explication du ton, qui s'avère être un problème complexe dans la plupart des langues à ton. L'analyse révèle que le njém a deux tons au niveau sous-jacent - le ton haut (H) et le ton bas (B). Les noms présentent quatre mélodies tonales sous-jacentes, à savoir, H, L, HL et LH tandis que les verbes en présentent deux - H et L. Les processus segmentals et/ou suprasegmentals déclenchent le autres réalisations de surface. L'un de ces processus tonologiques qui se trouve être la découverte majeure de ce travail, est le haussement des tons bas. Snider (1999) prédit que toute tonalité flottante peut déclencher le haussement de n'importe quel ton pourvu que le registre du ton flottant soit d’une valeur opposée au ton qui subit le haussement. Pour l’illustrer, il donne des exemples des tons qui provoquent l’abaissement d’autres tons (Snider 1999: 53 fn 23). Le fait qu’il ne présente pas de cas ou les tons bas subissent le haussement montre que ces cas n’étaient pas disponibles en ce moment. Il est démontrer dans ce travail que non seulement les tons du njém subissent l’abaissement (comme prédit par Snider) mais aussi les tons bas subissent le haussement. Cela montre que l’abaissement et le haussement tonals peuvent être tous les deux expliqués de façon unique par la Théorie de Registre à Paliers. L’illustration de ce phénomène dans cette étude est à coup sur une contribution majeure et démontre à souhait que la Théorie de Registre à Paliers peut adroitement rendre compte des phénomènes tonals complexes des langues à tons.
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  • HAL Id : tel-03692270 , version 1

Citer

Pius W. Akumbu. Njem tonology. Humanities and Social Sciences. University of Yaounde 1, 2007. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-03692270⟩
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