Les Nocturnes du Plan de Rome : Nocturne invité avec Jean-Paul Thuillier (Paris, ENS) : Sport romain, sport contemporain
Résumé
Le 4 mars 2015, dans le cadre du séminaire de l'ERLIS Les Nocturnes du Plan de Rome, a été donnée à l'Université de Caen la conférence intitulée : Sport romain, sport contemporain.
Résumé de la conférence : Quand on parle de sport antique, on pense immédiatement à la Grèce, à Olympie, à la gymnastique, au stade, à la palestre. Les Romains en revanche, avec leur virtus et leur gravitas, n’ont pas l’image d’un peuple sportif : en quoi on se trompe du tout au tout, et d’abord en ce qui concerne leur pratique individuelle des exercices physiques. Mais surtout les Romains ont connu et presque inventé le sport-spectacle et même le sport-business, comme le montre l’exemple des jeux du cirque. On peut comparer sans grand anachronisme les courses de chars de l’Urbs à notre football contemporain : un Circus Maximus accueillant 150000 spectateurs, une passion planétaire, des factions ou couleurs semblables à nos grands clubs professionnels, des stars, les agitatores, gagnant des sommes incroyables, et souvent transférées d’une faction à une autre.
Résumé de la conférence : Quand on parle de sport antique, on pense immédiatement à la Grèce, à Olympie, à la gymnastique, au stade, à la palestre. Les Romains en revanche, avec leur virtus et leur gravitas, n’ont pas l’image d’un peuple sportif : en quoi on se trompe du tout au tout, et d’abord en ce qui concerne leur pratique individuelle des exercices physiques. Mais surtout les Romains ont connu et presque inventé le sport-spectacle et même le sport-business, comme le montre l’exemple des jeux du cirque. On peut comparer sans grand anachronisme les courses de chars de l’Urbs à notre football contemporain : un Circus Maximus accueillant 150000 spectateurs, une passion planétaire, des factions ou couleurs semblables à nos grands clubs professionnels, des stars, les agitatores, gagnant des sommes incroyables, et souvent transférées d’une faction à une autre.