Communication au colloque en ligne « Etudier les pratiques numériques au sein des communautés scientifiques. Regard sur les outils et les données au prisme de la science ouverte », le 24 juin 2021. La question de l'interopérabilité des données est essentielle pour l'archéologie. Parce que la discipline détruit par la fouille les preuves de ses analyses, la collecte d'information sur le terrain produit nécessairement une masse importante de données. Cahiers de fouilles, relevés, photos et photogrammétrie, analyses statistiques, dessins, etc. constituent une typologie riche qu'il s'agit d'organiser et de rendre disponible pour la communauté. De plus, la reprise fréquente de la documentation ancienne est aujourd'hui un enjeu qui rend l'urgence de la rationalisation cruciale. Le mouvement de la science ouverte vient conforter un processus engagé mais où le chercheur, au niveau individuel, se sent encore mal à l'aise, sinon peu concerné par des injonctions qui bousculent sa pratique.