Carquefou (44), ZAC du Clouët - Tranche 1
Résumé
L’opération de fouilles préventives réalisée entre août et septembre 2013 à Carquefou « ZAC du Clouët – Tranche 1 » (Loire-Atlantique) a concerné une emprise de 10 600 m² recouvrant l’implantation de la future Zone d’Aménagement Concerté du Clouët. L’opération a permis de mettre au jour des vestiges qui s’échelonnent entre la Protohistoire et le Bas Moyen Âge. Avec un hiatus entre le IIIe siècle ap. J.-C. et le XIIIe siècle.
La Protohistoire ancienne (fin de l’âge du Bronze / début du premier âge du Fer) est caractérisée par deux fossés d’enclos circulaires, qui s’inscrivent dans une occupation périphérique de Carquefou assez peu connue pour ce genre de vestiges. En effet, ce type d’enclos se rapporte souvent au domaine funéraire, mais aucune trace d’ossement humains à l’intérieur n’a été retrouvée.
L’occupation antique est caractérisée par quelques structures éparses, probablement liées à un enclos fossoyé. Leur organisation est difficile à appréhender en raison de l’absence de cohérence spatiale et de la rareté du mobilier. Celui-ci s’accorde à définir une occupation assez longue comprise entre le Ier siècle av. J.-C. et le IIIe siècle ap. J.-C. Les rares éléments recueillis pour cette période mettent donc en évidence une occupation assez disparate probablement liée à un aménagement plus important situé à proximité.
L’occupation du bas Moyen Âge a été identifiée par un petit bâtiment en pierres sèches. Cet édifice aurait connu une première phase constituée de deux ensembles de poteaux puis une seconde sur solins. Bien que de nombreuses traces de combustion aient été perçues, aucun aménagement n’a pu y être associé. Un puits et un empierrement subcirculaire peuvent être directement associés à cette occupation. Aucun élément ne permet de définir clairement le type d’édifice mis au jour. Les informations environnementales et le caractère « rustique » du bâti laisseraient à penser qu’il s’agit plus d’un édifice à vocation de stockage ou d’élevage.
La majeure partie du site a livré un réseau de fossés important dont l’appartenance à une occupation précise a été compromise par la pauvreté du mobilier. Cependant, ce maillage montre clairement une volonté d’aménagement et de mise en valeur des abords des marais du Clouët dès la période antique.
La Protohistoire ancienne (fin de l’âge du Bronze / début du premier âge du Fer) est caractérisée par deux fossés d’enclos circulaires, qui s’inscrivent dans une occupation périphérique de Carquefou assez peu connue pour ce genre de vestiges. En effet, ce type d’enclos se rapporte souvent au domaine funéraire, mais aucune trace d’ossement humains à l’intérieur n’a été retrouvée.
L’occupation antique est caractérisée par quelques structures éparses, probablement liées à un enclos fossoyé. Leur organisation est difficile à appréhender en raison de l’absence de cohérence spatiale et de la rareté du mobilier. Celui-ci s’accorde à définir une occupation assez longue comprise entre le Ier siècle av. J.-C. et le IIIe siècle ap. J.-C. Les rares éléments recueillis pour cette période mettent donc en évidence une occupation assez disparate probablement liée à un aménagement plus important situé à proximité.
L’occupation du bas Moyen Âge a été identifiée par un petit bâtiment en pierres sèches. Cet édifice aurait connu une première phase constituée de deux ensembles de poteaux puis une seconde sur solins. Bien que de nombreuses traces de combustion aient été perçues, aucun aménagement n’a pu y être associé. Un puits et un empierrement subcirculaire peuvent être directement associés à cette occupation. Aucun élément ne permet de définir clairement le type d’édifice mis au jour. Les informations environnementales et le caractère « rustique » du bâti laisseraient à penser qu’il s’agit plus d’un édifice à vocation de stockage ou d’élevage.
La majeure partie du site a livré un réseau de fossés important dont l’appartenance à une occupation précise a été compromise par la pauvreté du mobilier. Cependant, ce maillage montre clairement une volonté d’aménagement et de mise en valeur des abords des marais du Clouët dès la période antique.