Cette étude propose un modèle aux éléments finis développé sous SYSTUS (ESI Group, France) avec une approche lagrangienne et une analyse en grands déplacements en vue de la caractérisation numérique de la contrainte de cisaillement maximale dans la peau humaine in vivo. La peau est vue ici comme un milieu stratifié présentant 4 couches de tissus cutanés (le stratum corneum, l’épiderme viable, le derme et l’hypoderme) supposés linéaires isotropes viscoélastiques. Afin de montrer la versatilité du modèle numérique, la simulation de 5 tests de fluage numériques sans contact est proposée. Les données expérimentales nécessaires pour les calculs sont issues de tests de fluage sans contact conduits sur l’avant-bras d’un sujet âgé. Les résultats numériques obtenus font apparaître deux plans de cisaillement horizontaux dans les couches supérieures de la peau et pour la composante de contrainte de cisaillement deux extrema de signes opposés : un à la frontière entre le stratum corneum et l’épiderme viable et un à la frontière dermo-épidermique.