Epicardial Fat Volume Assessed by MRI in Adolescents: Associations with Obesity and Cardiovascular Risk Factors
Volume de graisse épicardique évalué par IRM chez les adolescents : Associations avec l'obésité et les facteurs de risque cardiovasculaire
Résumé
Background: In adults, epicardial adipose tissue (EAT) is associated with metabolic syndrome (MS) and coronary artery disease. EAT thickness is increased in obese youth, but total EAT volume and its correlation with cardiovascular risk factors have not been studied. Objectives: To determine EAT volume in adolescents and its association with obesity and cardiovascular risk factors. Methods: We performed a cross-sectional study including 48 pubertal adolescents (24 obese and 24 lean subjects, aged 13.6 ± 1.5 yr). EAT volume as well as visceral and subcutaneous abdominal adipose tissue volumes were obtained by magnetic resonance imaging. Anthropometrical parameters; blood pressure (BP); fasting serum triglycerides; total and low-and high-density lipoprotein (HDL-C) cholesterol; glucose; and insulin levels were measured. Results: Obese adolescents had higher EAT volume compared to lean controls (49.6 ± 18.0 vs. 17.6 ± 6.7 cm 3 , p < 0.0005). They also had significantly increased visceral abdominal fat volumes, systolic BP, serum triglycerides, and insulin levels, and decreased HDL-C concentration. EAT volume was significantly associated with anthropometrical indices and cardiovascular risk factors: waist circumference, systolic BP, triglycerides, HDL-C levels, and insulin resistance indices. Metabolic syndrome was present in 25% of obese adolescents. EAT volume was significantly higher in obese adolescents with MS compared to those without MS (63.5 ± 21.4 vs. 44.9 ± 14.6 cm 3 , p = 0.026). Conclusions: EAT volume, which is known to contribute to atherogenesis in adults, is increased in obese adolescents, and is associated with abdominal visceral fat, cardiovascular risk factors, and MS. Excessive EAT early in life may contribute to the development of premature cardiometabolic disease.
Contexte : Chez les adultes, le tissu adipeux épicardique (TAE) est associé au syndrome métabolique (SM) et à la maladie coronarienne. L'épaisseur de l'EAT augmente chez les jeunes obèses, mais le volume total de l'EAT et sa corrélation avec les facteurs de risque cardiovasculaire n'ont pas été étudiés. Objectifs : Déterminer le volume de l'EAT chez les adolescents et son association avec l'obésité et les facteurs de risque cardiovasculaire. Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale incluant 48 adolescents pubères (24 obèses et 24 maigres, âgés de 13,6 ± 1,5 ans). Le volume de l'EAT ainsi que les volumes des tissus adipeux abdominaux viscéraux et sous-cutanés ont été obtenus par imagerie par résonance magnétique. Les paramètres anthropométriques, la pression artérielle (PA), les triglycérides sériques à jeun; Les taux de cholestérol total et de cholestérol à lipoprotéines de basse et haute densité (HDL-C), de glucose et d'insuline ont été mesurés. Résultats : Les adolescents obèses avaient un volume d'EAT plus élevé que les témoins maigres (49,6 ± 18,0 contre 17,6 ± 6,7 cm 3 , p < ; 0,0005). Ils présentaient également une augmentation significative des volumes de graisse abdominale viscérale, de la tension systolique, des triglycérides sériques et des taux d'insuline, ainsi qu'une diminution de la concentration de C-HDL. Le volume de graisse abdominale viscérale était significativement associé aux indices anthropométriques et aux facteurs de risque cardiovasculaire : tour de taille, tension systolique, triglycérides, taux de C-HDL et indices de résistance à l'insuline. Le syndrome métabolique était présent chez 25 % des adolescents obèses. Le volume de l'EAT était significativement plus élevé chez les adolescents obèses atteints de SEP que chez les autres (63,5 ± 21,4 vs. 44,9 ± 14,6 cm 3 , p = 0,026). Conclusions: Le volume de l'EAT, dont on sait qu'il contribue à l'athérogenèse chez l'adulte, augmente chez les adolescents obèses et est associé à la graisse viscérale abdominale, aux facteurs de risque cardiovasculaire et à la sclérose en plaques. L'excès d'EAT au début de la vie peut contribuer au développement de maladies cardiométaboliques prématurées.
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