La fouille a porté sur une superficie de 3595 m² et a livré des vestiges assez fugaces mais néanmoins intéressants qui couvrent l’âge du Fer et l’Antiquité. Une inhumation (voire deux) non datée a également été mise au jour. Une fosse datée du Hallstatt D1 a été fouillée lors de l’opération de diagnostic (Chevrier 2020), tandis que la fouille extensive a permis de révéler la présence d’un petit grenier sur quatre poteaux, daté de La Tène finale. Ces deux découvertes sont isolées mais permettent d’envisager des occupations protohistoriques dans un environnement proche. L’Antiquité, et plus spécifiquement le Haut Empire, représente la période la mieux documentée bien que le statut du site n’ait pu être établi (occupation domestique et/ou agraire). En effet, les structures sont arasées, peu nombreuses et aucune véritable organisation ne ressort du plan général. L’étude céramologique a pu établir deux horizons chronologiques, le premier au Ier siècle apr. J.-C. et le second au milieu du IIe-IIIe siècle apr. J.-C. Les structures les plus caractéristiques sont un puits, des fossés, quelques trous de poteau, et un important remblai qui a permis de recueillir la majorité du mobilier, et qui permet de proposer un abandon du site au IIIe siècle. Ce mobilier est peu abondant mais diversifié et recèle quelques éléments remarquables qui traduisent un statut social aisé. Certains fossés ont par ailleurs livré des vases en céramique ouvrant la discussion sur de possibles éléments de bornage. La nature de cette occupation n’est donc pas déterminée à ce jour, mais le secteur livrera probablement d’autres sites qui permettront de replacer celui-ci dans un contexte mieux documenté.