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Résumé
The study of nineteenth-century art criticism has been renewed by a variety of methodological approaches since the 1980s. The first half of the century, so rich for the subject, nevertheless remains a field of research to be further explored. After the Revolution, the artistic context gradually changed: artists sought a new status and greater freedom, and significant changes took place in the administration and the Académie des Beaux-Arts. A new public space also developed, and criticism, however controversial, became a necessary voice. Interdependent on its context of creation (historical, sociological, artistic) and the works it examines, it reveals the mutation taking place. This period of social transformation was also decisive for art criticism: both heir to the different conceptions and values of the decades preceding the fall of the monarchy and asserting new positions, it diversified (aesthetic positions, actors, etc.) and conquered a place of importance. Interactions with artists, the discussion of theories, different personalities and their status are all factors in the plurality of criticism at this time, and in the different analyses of art and the French school, which saw the emergence of new rules. The aim of this symposium is to examine the production of these discourses between the Revolution and the July Monarchy, drawing out their particularities and closely restoring their multiple relationships to works of art and artists.
L’étude de la critique d’art du XIXe siècle a été renouvelée par des approches méthodologiques variées depuis les années 1980. La première moitié du siècle, si riche pour le sujet, demeure toutefois un champ de recherche à explorer plus avant. Après la Révolution, le contexte artistique se modifie peu à peu : les artistes cherchent à accéder à un nouveau statut et à davantage de liberté, des changements marquants se produisent dans l’administration et l’Académie des beaux-arts. Un nouvel espace public se développe également et la critique, quelque controversée qu’elle soit, s’y impose comme une voix nécessaire. Interdépendante de son contexte de création (historique, sociologique, artistique) et des œuvres sur lesquelles elle se penche, elle est révélatrice de la mutation qui s’opère alors. Cette période de transformations de la société est aussi déterminante pour la critique d’art : à la fois héritière des différentes conceptions et valeurs des décennies précédant la chute de la monarchie et revendiquant des positions nouvelles, elle se diversifie (positions esthétiques, acteurs, etc.) et conquiert une place d’importance. Les interactions avec les artistes, la discussion des théories, les différentes personnalités et leurs statuts sont autant de facteurs de la pluralité de la critique à cette époque et des différentes analyses de l’art et de l’école française qui voit apparaître de nouvelles règles. Le présent colloque entend questionner la production de ces discours entre la Révolution et la monarchie de Juillet, en en dégageant les particularités et en restituant étroitement ses rapports multiples aux œuvres et aux artistes.
| Origine | Publication financée par une institution |
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