La vulnérabilité, universelle et individuelle, dépend du contexte et des protections disponibles. Les politiques de santé publique modernes cherchent à prévenir la vulnérabilité en reconnaissant sa complexité. Les inégalités de santé, notamment mentale, sont influencées par des facteurs sociaux souvent sous-documentés, rendant cruciales les études épidémiologiques. Des enquêtes menées par l’Observatoire du Samu social de Paris, comme SAMENTA et ENFAMS révèlent l’impact des conditions de vie sur la santé mentale des personnes sans logement. Les troubles psychiatriques sévères peuvent affecter particulièrement cette population, exacerbés par les conditions de vie difficiles et les violences subies. Les familles sans logement, notamment, cumulent des risques de précarité et de migration, impactant fortement leur santé mentale. L’accès aux soins est souvent entravé par des barrières structurelles. La réponse à la vulnérabilité sociale requiert une approche globale et intégrée, combinant des actions universelles et ciblées, pour renforcer la résilience des individus et améliorer leur bien- être.