Paris is worth a few gifts? John the Fearless, Philip the Good, and their Parisian networks during the time of the civil war (1407-1435)
Paris vaut bien quelques dons ? Jean sans Peur, Philippe le Bon et leurs réseaux parisiens au temps de la guerre civile (1407-1435)
Résumé
Paris, the never center of the Kingdom of France, has been a power issue for the Dukes of Burgundy since Philip the Bold. In this capital, which ad become on the prince’s favourite places of residence, the dukes of Burgundy increased their apperances and lavish events. After the death of Louis d’Orleans in 1407, Paris became a place of rivalry between the house of Burgundy and Orleans, whose control also meant access to the royal person. During the twenty-eight years of this « maudite guerre », the dukes of Burgundy did not cease to give to their Parisian networks, whether by mobilising suppliers, promoting certain individuals or paying attention to establishments. Is it possible to indentify a Parisian specificity in the logical of ducal’s gift ? To whom do they give, how and why ? Is there a continuum between John the Fearless and Philip the Good ?
Paris, centre névralgique du royaume de France, constitue depuis Philippe le Hardi un enjeu de pouvoir pour les ducs de Bourgogne. Dans cette capitale devenue un des lieux de résidence préférés du prince, ces derniers multiplièrent les apparitions et les évènements fastueux. Après l’assassinat de Louis d’Orléans en 1407, Paris se transforme en un espace de rivalité entre les maisons d’Orléans et de Bourgogne dont le contrôle signifie aussi l’accès à la personne royale. Durant les vingt-huit années qui constituent cette « maudite guerre », les ducs de Bourgogne ne cessèrent pas de donner à leurs réseaux parisiens tant par la mobilisation de fournisseurs, la promotion de certains individus et l’attention à l’égard d’établissements. Est-il possible de dégager une spécificité parisienne dans les logiques du don ducal ? À qui donnent-ils, comment et pourquoi ? Existe-t-il un continuum entre Jean sans Peur et Philippe le Bon ?