The April 24th Memorial Events in France: an Armenian Ritual between Religious Identity Expression and Republican Symbolism
La cérémonie du 24 avril en France : Un rituel commémoratif arménien, entre expression religieuse identitaire et symbolique républicaine
Résumé
The article analyzes the typical organization of the ceremony commemorating the Armenian genocide on April 24th in French cities with a large Armenian community such as Paris, Lyon, Marseille and Valence. These cities and their outskirts have a shared history of harboring the largest settlements of Armenian descendants in France, including a strong religious representation. In the case of Paris, Lyon and Marseille, they have strong national visibility. The article mobilizes the regional daily press and the French-speaking Armenian press – without dwelling on insignificant local nuances – to highlight the strong ritual aspects of the April 24th commemoration, its role as a potent vector of memory and as identity resource beyond mere claim. With this in mind, the commemoration of April 24th can be read as a merger between Armenian religious symbolism and the French republican symbolism inherited from the November 11th commemorations.
L’article entend décrire l’organisation type de la cérémonie de commémoration du génocide arménien du 24 avril pour les villes à forte communauté d’origine arménienne, en s’intéressant principalement à Paris, Lyon, Marseille et Valence. Ces villes et leur périphérie ont en commun d’être à la fois les lieux de peuplement de descendants d’Arméniens les plus importants en France, avec une présence religieuse forte, mais aussi pour Paris, Lyon et Marseille des lieux évidents de visibilité nationale. En s’appuyant sur la presse quotidienne régionale et la presse arménienne d’expression française, et sans s’appesantir sur les nuances locales non signifiantes, il s’agit de proposer une description de la commémoration du 24 avril, pour mettre en avant son aspect fortement rituel, vecteur de mémoire et ressource identitaire au-delà de la simple revendication. Dans cette optique, la commémoration du 24 avril fusionne une symbolique religieuse arménienne et une symbolique républicaine française héritée de la commémoration du 11 novembre.
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