Cet article analyse les paradoxes socio-environnementaux induits par les stratégies de diversification de l’offre récréative en montagne réalisées au nom de l’adaptation au changement climatique et de la transition écologique. Mobilisant la sociologie et la géographie de l’environnement, des sports et des mobilités, ce travail utilise des enquêtes qualitatives. L’hypothèse mise à l’épreuve du terrain haut-alpin est que la diversification de l’offre récréative en montagne peine à concilier adaptation au changement climatique, vertus socio-environnementales et renforcement de l’attractivité territoriale. Deux études de cas sont mises en regard : la création d’une véloroute et le développement de courses de trail dans les Hautes-Alpes.