La notion de mesure de la valeur sera ici centrale : qu’est ce qui compte dans une opération d’aménagement et qu’est-ce qui ne compte pas ? Quelle valeur attribuer aux effets d’un aménagement sur la biodiversité, le climat ou la qualité du sol ? Quels outils pour la mesurer ? Depuis une quinzaine d’années, des travaux ont tenté de dépasser l’approche classique du bilan interne à l’opération d’aménagement, jugé insuffisant dans sa prise en compte des coûts et des bénéfices directs et indirects générés et ses impacts sur les écosystèmes. Aujourd’hui, on observe un intérêt renouvelé pour ces questions, sous les effets conjugués d’un modèle économique de l'aménagement grippé et des impératifs sociétaux et écologiques (sobriété foncière, restauration des milieux, logements abordables de qualité et bien localisés, amélioration des conditions de vie de tous les vivants…). Ces approches se démultiplient et sont portées par différents organismes scientifiques ou opérationnels. Elles produisent un foisonnement d’outils et de méthodes.