L’Anses a été sollicitée pour évaluer les impacts sur la santé publique de la dynamique des 14 populations de renards en France. Concernant le rôle épidémiologique du renard comme 15 source d’agents zoonotiques, si le renard constitue la principale source de contamination 16 environnementale d’Echinococcus multilocularis, une réduction de ses populations ne permet 17 pas de réduire le risque de transmission de ce parasite aux humains ou aux animaux 18 domestiques. Concernant le rôle épidémiologique du renard en tant que prédateur de rongeurs 19 hôtes d’agents zoonotiques, il n’est pas possible de conclure. En effet, le rôle spécifique du 20 renard dans les réseaux trophiques complexes dont il fait partie ne peut pas être déterminé et 21 la relation entre l’abondance des rongeurs et le risque de maladie pour les humains n’est pas 22 démontrée. Par ailleurs, l’expertise a conclu à la faisabilité d’une analyse de type coût-bénéfice 23 (ACB) pour l’échinococcose alvéolaire, tout en soulignant le caractère partiel d’une ACB ciblée 24 sur les zoonoses.