Parmi les zones étudiées, une seule zone a révélé des vestiges archéologiques, qui se concentrent en deux ensemble A et B. L’ensemble A s’étend sur une superficie d’environ 2 hectares et se structure de part et d’autre d’un chemin gallo-romain qui est perpendiculaire à la Chaussée Brunehaut. Les vestiges les plus ancien sont datés de la fin de La Tène ancienne ou du début de La Tène moyenne. Ils correspondent à un bâtiment sur poteau. L’étude céramique gallo-romaine a mis en évidence deux phases d’occupation distinctes. La première s’est établie au cours de la deuxième moitié du Ier siècle de notre ère et se compose de deux sépultures à incinération. La seconde phase, mieux documentée, appartient au Bas-Empire. Elle se concentre essentiellement sur la période du IVe siècle et est principalement marquée par l’existence d’un chemin, de puits et de caves. L’ensemble B couvre une superficie d’environ 4 hectares et regroupe un total de 327 vestiges archéologiques. Trois périodes chronologiques ont pu être caractérisé : la Protohistoire récente (La Tène B-C), la période gallo-romaine, et le début du Haut Moyen Âge. À ce stade d’ouverture, seuls 2 vestiges ont livré du mobilier laténien et seulement 15 vestiges ont révélé de la céramique gallo-romaine. De plus, une nécropole, attribuée au Haut Moyen Âge et composée pour l’instant de 116 sépultures à inhumation, a été identifiée. L’occupation du second âge du Fer se caractérise par la découverte d’un enclos en forme d’agrafe. L’occupation gallo-romaine, attribuable au Bas-Empire, semble s’établir du IIIe siècle jusqu’au début du Ve siècle. Elle concerne principalement 4 structures funéraires, datées du IVe voire du Ve siècle, et témoignent d’une pratique particulièrement tardive de l’incinération. La nécropole du Haut Moyen Âge s’étend dans la partie nord-ouest de l’ensemble B et occupe un versant sud peu marquée. Sa superficie approximative est d’environ 5 000 m². Au total, 116 inhumations ont été répertoriées. D’après l’étude céramique et les datations au radiocarbone, on peut estimer de manière large que la nécropole a été en usage à partir du deuxième tiers du Ve siècle et a perduré jusqu’au troisième quart du VIIIe siècle, couvrant ainsi la fin de l’Antiquité tardive jusqu’au plein Haut Moyen Âge, englobant ainsi l’époque mérovingienne et le début de l’époque carolingienne.