Les publics des musées et institutions culturelles à l’ère du numérique
Résumé
Ce numéro 27, de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication sous la direction de Cristina Badulescu et Jessica de Bideran, porte sur l’étude des publics de la culture et plus particulièrement ceux des musées. Les coordinatrices du dossier intitulé « Les publics des musées et institutions culturelles à l’ère du numérique » proposent d’ouvrir de nouvelles perspectives sur la variété des publics de la culture, publics en ligne, individuel ou collectif, en petit groupe ou en communauté. Les auteurs s’engagent sérieusement sur une mise en concepts dialogique de ces appellations, émergeant de l’usage des TIC dans la culture. Les publics sont transformés depuis les études présentées dans le numéro 16 de 2019 de la RFSIC, numéro qui investiguait la médiation culturelle et pratiques muséales. Cinq ans après, la mise à jour effectuée par ce numéro 27 est indispensable car les chercheurs offrent au lecteur de se saisir des apports épistémologiques pour comprendre les médiations culturelles médiées qui caractérisent les nouvelles formes de réceptions notamment celle de la jeune génération en capitalisant les effets du confinement.
Les approches théoriques et méthodologiques des auteurs montrent la richesse des travaux en sciences de l’information et de la communication, travaux denses et pluriels qui s’associent avec des disciplines voisines pour embrasser la mouvance des « sociabilités » augmentées, dans le monde de la culture, par des technologies numériques bifaces voire co-construites, entre les promoteurs et les publics. Et les auteurs montrent combien des sociabilités hybrides se font jour et se nourrissent aussi d’expériences participatives actives en relation avec l’œuvre présentée dans le musée.
Les approches théoriques et méthodologiques des auteurs montrent la richesse des travaux en sciences de l’information et de la communication, travaux denses et pluriels qui s’associent avec des disciplines voisines pour embrasser la mouvance des « sociabilités » augmentées, dans le monde de la culture, par des technologies numériques bifaces voire co-construites, entre les promoteurs et les publics. Et les auteurs montrent combien des sociabilités hybrides se font jour et se nourrissent aussi d’expériences participatives actives en relation avec l’œuvre présentée dans le musée.