Questioning the transfer effect of motor imagery benefits: The neglected variable of interest
Peut-on transférer les effets bénéfiques de l'imagerie motrice : une variable d'intérêt négligée
Résumé
Over the last three decades, a large amount of experimental research aimed at determining the optimal motor imagery practice guidelines, and provided a comprehensive overview of the main recommendations to develop effective interventions. Yet, the scientific literature paid little attention to transfer effects resulting from motor imagery practice. In the present paper, we examined whether performance gains following motor imagery were task-specific or likely to be transferred to partially distinct motor skills. Twenty-eight golf players of intermediate level were involved in a 12-weeks test-retest design, where swing and putting performances were measured. All participants were subjected to three 4-week imagery interventions (internal visual imagery, external visual imagery and kinesthetic imagery), which were contrasted to a control pre-test measure. During each imagery intervention, they were requested to imagine only the swing shot. All imagery interventions contributed to enhance swing performance, and gains largely transferred to the putting performance in spite of a complete absence of training. A slight superiority of external visual imagery was observed for both shots. Interestingly, individual motor imagery ability scores predicted performance gains under the corresponding motor imagery training condition. Taken together, present findings support transfer effects of motor imagery interventions. Practically, this effect should be considered to achieve optimally effective interventions to enhance performance in relation to individual motor imagery ability profiles.
Depuis trois décennies, un grand nombre de recherches expérimentales ont cherché à déterminer les lignes directrices optimales pour la pratique de l’imagerie motrice et ont fourni un aperçu complet des principales recommandations pour développer des interventions efficaces. Cependant, la littérature scientifique a peu porté attention aux effets de transfert résultant de la pratique de l’imagerie motrice. Dans cet article, nous avons examiné si les gains de performance suite à l’imagerie motrice étaient spécifiques à la tâche ou susceptibles d'être transférés à des compétences motrices partiellement distinctes. Vingt-huit golfeurs de niveau intermédiaire ont participé à une étude de type test-retest sur 12 semaines, où les performances de swing et de putting ont été mesurées. Tous les participants ont suivi trois interventions d’imagerie de 4 semaines (imagerie visuelle interne, imagerie visuelle externe et imagerie kinesthésique), qui ont été comparées à une mesure de pré-test de contrôle. Pendant chaque intervention d’imagerie, ils devaient uniquement imaginer le coup de swing. Toutes les interventions d’imagerie ont contribué à améliorer la performance de swing, et les gains se sont largement transférés à la performance de putting malgré une absence totale d'entraînement. Une légère supériorité de l’imagerie visuelle externe a été observée pour les deux types de coups. De manière intéressante, les scores individuels d'aptitude en imagerie motrice prédisaient les gains de performance dans la condition d'entraînement par imagerie motrice correspondante. Pris ensemble, ces résultats actuels soutiennent les effets de transfert des interventions d’imagerie motrice. Pratiquement, cet effet devrait être pris en compte pour réaliser des interventions optimales et efficaces visant à améliorer la performance en fonction des profils individuels d'aptitude en imagerie motrice.
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