A la conquête du foncier invisible : Sept Territoires Pilotes de Sobriété Foncière en récit
Résumé
Avec cette publication rédigée par Sylvain Grisot, vous avez entre les mains le récit d’une aventure humaine et territoriale passionnante qui, à travers la démarche expérimentale Territoires pilotes de sobriété foncière (TPSF), nous fait entrer de plain-pied dans l’ère de l’aménagement responsable. Réussir le pari du changement de paradigme urbain - décorréler croissance et consommation d’espace - en flirtant même avec le renoncement désirable, voici ce qui vous attend en lisant cet ouvrage. Ce retour d’expérience est celui d’un voyage en terre de mission, amorcé par le PUCA et l’ANCT en plein débat national sur l’application territoriale de l’objectif Zéro Artificialisation Nette, dans sept agglomérations françaises (Grand Poitiers Communauté Urbaine Sète Agglopôle Méditerranée Agglo du Pays de Dreux Communauté d’Agglomération Maubeuge-Val de Sambre Dracénie Provence Verdon agglomération et Agglo Seine-Eure) du programme Action Cœur de Ville. Des territoires où le développement urbain a rimé depuis trente ans avec périurbanisation. Les défis du temps présent placent ces villes où il fait bon vivre dans la lumière, et c’est ainsi qu’elles deviennent les laboratoires de la ville de demain. Dans leur rapport aux sols vivants, au patrimoine architectural, à la mémoire industrielle, aux paysages, ces agglomérations nous donnent à penser autrement la relation d’une ville ou d’un village à son environnement. La démarche TPSF met en lumière de nouveaux outils, de nouvelles solutions, ancrées, adaptées, riches d’enseignement mais qui refusent de faire modèle. Car urbaniser le déjà-là, et réconcilier aménagement urbain et protection de la biodiversité, c’est se différencier, c’est retrouver son histoire et sa géographie. Les sept agglomérations pilotes qui se sont lancées dans cette aventure ont progressé ensemble sur les blocages à lever, les imaginaires à réinventer, les coopérations à créer. Sept collectivités locales où les élus se sont engagés à innover, ont pris le risque de la bifurcation et ont fait la « preuve du concept ». La sobriété foncière est bien la méthode positive pour faire projet en refusant l’étalement urbain et en ménageant les sols vivants.