Il apparaît complexe, voire impossible, de dresser un panorama exhaustif de l’activité en cristallographie dans la recherche en France du fait de son caractère éminemment transdisciplinaire. Ce n’est pas l’objet de cet article. Il ne s’agit pas non plus de relater l’importance des activités passées des chercheurs français en cristallographie. Nous ne parlerons donc ni de René Just Haüy, d’Auguste Bravais, de Louis Pasteur, de Georges Friedel, de Charles Mauguin ni des cristallographes français contemporains qui ont été présidents de l’Union International de Cristallographie (IUCr) comme André Guinier, Jean Wyard et André Authier. Cet opus vise à illustrer la dynamique actuelle de la cristallographie dans la recherche française en se concentrant sur quelques faits majeurs récents issus des domaines traditionnellement étiquetés biologie, chimie, physique et minéralogie avec un détour par la croissance cristalline, les grands instruments et l’enseignement. Par définition, le résultat est partiel et partial. Que le lecteur nous en excuse.