L’une des décisions les plus marquantes de la COP28 qui a eu lieu à Dubaï en décembre dernier est sans conteste celle mettant en place le Fonds de compensation des pertes et préjudices résultant des changements climatiques, dont les pays en développement très vulnérables sont les principales victimes. Si cette décision marque sans doute un tournant dans la prise en compte des dommages climatiques par la communauté internationale, la problématique des pertes et préjudices reste une question politiquement sensible, que la création de ce nouveau mécanisme financier ne règle pas véritablement.