Mauvais sang de la métaphore (encore des chemins qui ne mènent nulle part vers dehors la poésie) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2022

Mauvais sang de la métaphore (encore des chemins qui ne mènent nulle part vers dehors la poésie)

Résumé

La réflexion s'intéresse à des oeuvres (celle de Jean-Marie Gleize en premier lieu et de Claude Royet-Journoud en écho) qui font un usage hétérogène de la métaphore : des usages neutres, neutralisant, pour montrer l'incongruité de la "belle écriture" s'identifiant narcissiquement à la "belle littérature", à la pleine littérature sans rature. Des écriture qui la neutralisent, parce qu'en tant acte de langage naturel, elle n'est pas plus importante qu'une préposition ou le fonctionnement des tiroirs verbaux. Parce que les mots sont pris dans un point de non-retour où la question n'a plus guère d'intérêt, où elle devient relative. L'étude tend à entrer dans la logique de deux auteurs dits "littéralistes" (qui cherchent une écriture tendanciellement antimétaphorique), rendant relatif le poids de la métaphore qui peut se maintenir au niveau des accidents du sol, intervenant dans la littérature comme dans une conversation aussi plate qu'un trottoir de rue.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04518219 , version 1 (23-03-2024)

Licence

Paternité

Identifiants

  • HAL Id : hal-04518219 , version 1

Citer

Vincent Vivès. Mauvais sang de la métaphore (encore des chemins qui ne mènent nulle part vers dehors la poésie). Sylvain Dournel. Mais que reste-t-il de nos métaphores? La métaphore à l'épreuve de la littérature contemporaine, Presses universitaires de Provence, 2022, 979-10-320-0376-3. ⟨hal-04518219⟩
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